Située à 560 kilomètres du Caire, l'oasis de Siwa représente l'une des cinq oasis les plus fascinantes du désert libyen.
Cette oasis mystérieuse, nichée à seulement 70 kilomètres de la frontière libyenne, abrite une population de 42 740 habitants et constitue l'oasis la plus septentrionale d'Égypte.
Depuis l'Antiquité, Siwa occupe une place particulière dans l'histoire, notamment grâce à son célèbre oracle d'Amon qui a attiré de nombreuses figures historiques, dont Alexandre le Grand.
Classée comme réserve naturelle depuis 2002, cette oasis se distingue également par sa forteresse de Shali, construite au XIIIe siècle avec du kershef, un mélange unique de sel et d'argile.
Vous découvrirez dans cet article les origines fascinantes du nom de cette oasis, son évolution à travers les différentes époques, et son importance culturelle pour ses habitants.
L'énigme derrière le nom "Siwa" fascine historiens et linguistes depuis des siècles.
Cette appellation, aujourd'hui mondialement connue, cache une histoire complexe où s'entremêlent influences berbères, égyptiennes et arabes. [ Le Caire en 5 jours ]
Les habitants originels de l'oasis, peuple d'origine berbère, ne l'appelaient pas "Siwa".
En langue berbère, l'oasis était nommée Sali, tandis que dans le berbère moderne, on la désigne par Isiwan.
Les Siwis eux-mêmes, qui représentent environ 25 000 personnes, sont considérés comme la concentration de Berbères la plus orientale.
Ils se définissent comme Imazighen, terme signifiant "hommes nobles et libres". La particularité linguistique de cette communauté est remarquable.
Les Siwis parlent une langue berbère orientale appelée siwi ou lan n isiwan, parlée par près de 15 000 personnes.
Cette langue, bien que partageant des traits avec d'autres dialectes berbères, présente des caractéristiques distinctives qui suggèrent une évolution particulière.
Une théorie majeure sur l'origine du nom "Siwa" nous vient du célèbre égyptologue Champollion.
Selon lui, le mot dériverait du terme copte ⲥⲟⲟⲩϩ (soouh), lui-même issu d'une altération du mot égyptien pour "oasis" - ⲟⲩⲁϩ (ouah).
Cette hypothèse établit donc un lien direct avec la fonction géographique du lieu plutôt qu'avec une caractéristique culturelle spécifique.
D'ailleurs, les anciens Égyptiens avaient leur propre appellation pour ce territoire : sḫt jꜣmw, signifiant littéralement "champ d'arbres", une description parfaitement adaptée à ce havre de verdure au milieu du désert.
D'autres sources le mentionnent comme Sekht-am, signifiant "terre des palmiers", ce qui renforce cette connexion à la végétation luxuriante qui caractérise l'oasis.
Un élément soutenant l'origine égyptienne du nom est l'existence d'un lieu similaire dans l'oasis de Kharga, S.t-wȝḥ (actuel Deir el-Hagar), qui pourrait partager la même étymologie.
Une théorie alternative, avancée par Basset, relie le nom "Siwa" à une tribu berbère nommée swh, dont la présence est attestée plus à l'ouest au début de la période islamique.
Cette hypothèse est renforcée par des observations historiques : les géographes arabes avant le 15e siècle appelaient l'oasis Santariyyah et non Siwa.
Le linguiste Basset établit un lien plausible entre le nom Siwa et cette tribu berbère swh mentionnée par Al-Yaqbi (mort en 897/898) comme vivant bien plus à l'ouest, dans les régions de Benghazi et d'Ajdabiya.
Cette migration pourrait expliquer pourquoi le dialecte siwi est plus proche des dialectes berbères occidentaux que des dialectes voisins comme celui d'Awjila.
Par ailleurs, Ilahiane, suivant les travaux de Chafik, propose une autre interprétation en reliant le nom au mot berbère chleuh asiwan, désignant un type d'oiseau de proie, ce qui établirait un lien symbolique avec Amon-Rê, dont l'un des emblèmes était justement le faucon.
Certains résidents locaux apportent des interprétations plus poétiques, décrivant Siwa comme signifiant "une belle oasis, une ville semblable au paradis", témoignant de l'attachement profond des habitants à leur terre.
La riche histoire de l'oasis de Siwa s'étend sur plusieurs millénaires, témoignant des nombreuses civilisations qui ont façonné son identité culturelle unique.
Des recherches scientifiques suggèrent que cette région était déjà peuplée à l'époque préhistorique par des populations venues de l'ouest, partageant des traits culturels avec la Libye, l'Afrique du Nord et la vallée du Nil.
Bien que des preuves archéologiques indiquent une occupation humaine remontant jusqu'au Néolithique (environ 10 000 ans av. J.-C.), les premières connexions confirmées avec l'Égypte ancienne datent seulement de la 26e dynastie (VIIe-VIe siècles av. J.-C.).
C'est à cette période qu'une nécropole fut établie à Siwa, marquant l'intégration progressive de l'oasis dans la sphère d'influence égyptienne.
Dans les hiéroglyphes anciens, Siwa portait le nom de Sekht-am, signifiant "terre des palmiers".
Pendant la période ptolémaïque, son nom égyptien était sḫ.t-ỉm3w, que l'on peut traduire par "Champ d'Arbres", une appellation parfaitement descriptive de cette terre verdoyante au milieu du désert.
Toutefois, il est important de noter que malgré ces mentions, l'oasis de Siwa n'occupait pas une place centrale dans les préoccupations politiques de l'Égypte pharaonique, éloignée qu'elle était des centres de pouvoir de la vallée du Nil.
Un tournant majeur dans l'histoire de Siwa survint lorsque les colons grecs de Cyrène (en Libye actuelle) établirent des contacts avec l'oasis au VIIe siècle av. J.-C.
Les Grecs la nommèrent alors Ammonium, en référence au temple dédié au dieu Amon, qu'ils assimilaient à leur divinité Zeus (Zeus-Ammon).
Ce temple abritait un oracle dont la renommée s'étendit rapidement dans tout le monde méditerranéen.
Hérodote lui-même mentionne Siwa et sa "fontaine du Soleil" qui, selon la tradition, devenait plus froide à midi.
Néanmoins, c'est la visite d'Alexandre le Grand en 331 av. J.-C. qui consacra définitivement la célébrité de l'oracle.
Après avoir fondé Alexandrie, le conquérant macédonien se rendit à Siwa où l'oracle le proclama fils divin de Zeus-Ammon et légitime pharaon d'Égypte, ce qui facilita grandement son acceptation par les Égyptiens.
Durant la période romaine, l'importance de l'oracle déclina progressivement. L'empereur Auguste utilisa même Siwa comme lieu d'exil pour les prisonniers politiques.
À partir du VIe siècle, avec la propagation du christianisme et l'effondrement de l'Empire romain, les temples païens de Siwa tombèrent en désuétude, marquant la fin d'une ère.
L'invasion arabe de l'Égypte en 640 marque un nouveau chapitre pour Siwa.
Au VIIIe siècle, lorsque l'armée arabe tenta de conquérir l'oasis, les habitants autochtones, une tribu amazighe (berbère), résistèrent farouchement.
Face à l'ultimatum des envahisseurs, ils demandèrent un délai de trois jours, pendant lequel ils rassemblèrent leurs richesses avant de fuir vers l'ouest.
Malgré les tentatives répétées des armées de Musa Ibn Nusayr puis de Tariq Ibn Ziyad, ce n'est que vers 1150 que l'islam s'implanta véritablement à Siwa.
À cette époque, la population avait considérablement diminué en raison des attaques incessantes. En 1203, on ne comptait plus que 40 hommes issus de sept familles.
Pour se protéger, les habitants abandonnèrent l'ancienne cité d'Aghurmi pour fonder la ville fortifiée de Shali ("la ville"), construite sur une colline avec seulement trois portes d'accès.
L'historien islamique Maqrizi rapporte qu'ensuite, la population s'accrut jusqu'à 600 personnes.
Au XIXe siècle, l'indépendance de Siwa fut définitivement remise en question par Mohamed Ali qui envoya son armée égyptienne en 1840.
Malgré leur résistance, les Siwis durent se soumettre après que 72 de leurs chefs furent assassinés lors d'une prétendue rencontre diplomatique.
La rencontre entre Alexandre le Grand et l'oasis de Siwa représente l'un des événements les plus mystérieux et fascinants de l'Antiquité. [ Alexandrie ]
Cette visite a non seulement transformé la perception du conquérant macédonien, mais a également inscrit définitivement Siwa dans l'histoire mondiale.
En février 331 av. J.-C., après avoir sécurisé sa conquête de l'Égypte et fondé Alexandrie, Alexandre le Grand entreprit un périple périlleux vers l'oasis de Siwa.
Son objectif principal était de consulter le célèbre oracle d'Amon, divinité que les Grecs associaient à Zeus (Zeus-Ammon).
Parti de Memphis avec son entourage militaire et suffisamment d'approvisionnements pour traverser le désert occidental, le conquérant affronta des conditions extrêmes.
Le voyage fut marqué par des phénomènes que les contemporains interprétèrent comme des interventions divines.
Durant leur longue marche, les Grecs manquèrent d'eau, mais furent sauvés par une pluie providentielle.
Plus tard, perdus dans une tempête de sable, ils auraient été guidés par deux corbeaux ou deux serpents les conduisant jusqu'à l'oasis.
L'arrivée d'Alexandre à Siwa fut un moment déterminant.
Impressionné par la beauté luxuriante de l'oasis et par le temple situé sur la colline rocheuse d'Aghurmi, il se présenta immédiatement à l'oracle.
Selon Plutarque, le grand prêtre l'accueillit en le nommant "fils du dieu", soit par erreur linguistique, soit intentionnellement.
Les questions précises posées par Alexandre et les réponses qu'il reçut demeurent partiellement secrètes.
Néanmoins, certaines sources rapportent que l'oracle confirma sa filiation divine et lui prédit la domination du monde entier.
Alexandre aurait simplement déclaré avoir reçu "la réponse que son cœur désirait".
Après cette consultation, Alexandre adopta une nouvelle posture.
Il commença à se présenter comme une divinité et fut représenté sur des pièces avec les cornes du bélier, symbole de Zeus-Ammon.
Cette évolution n'était pas uniquement personnelle, mais également politique : en tant qu'étranger, cela légitimait son règne aux yeux des Égyptiens, habitués à des dirigeants déifiés.
Par ailleurs, cette visite historique propulsa définitivement Siwa sur la scène internationale.
L'oasis, qui n'était auparavant qu'un lieu sacré parmi d'autres, devint un site incontournable, associé à jamais au nom d'Alexandre le Grand.
Durant la période hellénistique, d'autres personnages illustres comme Hannibal et Caton le Jeune s'y rendirent pour consulter l'oracle.
L'association entre Siwa et Alexandre perdura bien après la mort du conquérant. Le temple connut une période de prospérité pendant l'ère ptolémaïque, même si son importance déclina progressivement sous l'Empire romain.
Les dernières inscriptions datent du règne de Trajan (98-117 apr. J.-C.), mais le culte d'Ammon (ou Zeus-Ammon) continua d'être pratiqué à Siwa pendant plusieurs siècles.
Cette connexion historique entre l'oasis de Siwa et Alexandre le Grand contribua fortement à mythifier la personnalité du conquérant macédonien, tant durant sa vie que dans l'histoire mondiale ultérieure.
Au fil des siècles, l'oasis de Siwa a porté différents noms selon les cultures et les langues des populations qui l'ont découverte, habitée ou simplement mentionnée dans leurs récits.
Cette diversité d'appellations témoigne du riche patrimoine multiculturel de ce lieu exceptionnel.
En arabe, le nom de l'oasis s'écrit سوى (Siwa), mais plusieurs translittérations coexistent dans les textes. "Siwa", "Sioua", "Syouah" ou "Siouah" sont des variantes synonymes utilisées pour désigner cette même oasis.
Par ailleurs, en langue arabe, le terme "Siwa" peut signifier "terre couverte de sable" ou "terre plate avec du sable doux", évoquant ainsi l'environnement désertique qui entoure ce havre de verdure.
Curieusement, le mot peut également signifier "excepté" en arabe, comme dans l'expression "tous ces gens sont... excepté cette personne".
Les habitants autochtones de l'oasis, d'origine berbère, utilisent leur propre terminologie.
Dans leur langue maternelle, l'oasis n'est pas appelée "Siwa" mais plutôt Sali.
En berbère moderne, on la désigne également sous le nom d'Isiwan. Les Siwis eux-mêmes parlent le jlan en isiwan ("langue des Siwis"), un dialecte berbère oriental qui représente le point le plus oriental de la Tamazgha, l'aire culturelle berbérophone.
La communauté berbère de Siwa nomme sa propre langue jlan n isiwan et s'auto-désigne comme les Isiwan.
Cette particularité linguistique est tout à fait singulière en Égypte, Siwa étant la seule localité (avec la proche et petite oasis d'al-Gara) où une langue berbère est en usage.
À travers l'histoire, les voyageurs et chroniqueurs ont employé diverses appellations pour désigner l'oasis.
Durant l'Antiquité, les auteurs classiques la nommaient souvent Ammonium, en référence au temple d'Amon qui s'y trouvait.
Les Arabes anciens l'appelaient Santariya, tandis que les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient des termes comme l'Oasis de Jupiter-Amun, Marmaricus Hammon, le Champ des Palmiers ou encore Santar.
Durant la période gréco-romaine, l'oasis était connue sous le nom d'Ammoniake Oasis (avec des variantes comme Ammoniaca ou Ammonia Chora) ou encore Ammonites Nomos.
Ces dénominations multiples reflètent l'importance historique et culturelle de Siwa comme carrefour de civilisations, où se sont croisées influences égyptiennes, libyennes, grecques, romaines et arabes.
Pour les habitants de cette terre isolée, le nom "Siwa" représente bien plus qu'une simple désignation géographique.
Il constitue un pilier fondamental de leur identité collective, un symbole de résistance culturelle et une source de fierté ancestrale.
Les Siwis forment une communauté distincte au sein de l'Égypte moderne.
Contrairement à la majorité des Égyptiens, leur identité est davantage nord-africaine qu'égyptienne.
La plupart des habitants sont d'origine berbère, leurs ancêtres ayant migré depuis la côte nord-africaine.
Cette origine se manifeste notamment dans leurs traits physiques - certains présentant des cheveux roux et des yeux bleus, caractéristiques berbères - ainsi que dans leur langue.
Le dialecte siwi, appelé jlan n isiwan ("langue des Siwis"), constitue l'élément central de leur identité culturelle.
D'ailleurs, le nom contemporain "Siwa" dériverait directement de cette langue, créant ainsi un lien indissoluble entre le peuple, sa langue et son territoire.
Les Siwis s'auto-désignent comme les Isiwan et défendent farouchement leur indépendance culturelle.
En effet, cette communauté a longtemps résisté aux influences extérieures, développant une tradition d'autonomie qui se reflète dans leur attachement au nom de leur oasis.
La transmission orale joue un rôle fondamental dans la préservation de l'identité siwi.
Un document historique majeur, le "Manuscrit Siwan", écrit il y a plus d'un siècle par le chef de la famille Abu Musallim (qui était également le juge religieux de Siwa), a permis de consigner ces traditions orales, les origines de la communauté ainsi que les conflits qu'elle a traversés.
Par ailleurs, les anciens de chaque famille continuent de jouer un rôle crucial dans la résolution des conflits, la préservation des traditions et l'administration de la justice locale.
Cette structure sociale traditionnelle contribue à maintenir vivante la mémoire collective autour du nom et de l'histoire de l'oasis.
Selon Mohamed Omran, membre de l'Association des Siwans Natifs pour les Services Touristiques et la Protection Environnementale, "les habitants originels de cette oasis constituent une branche du groupe berbère des tribus de Zanatah, qui se sont ensuite mélangés avec des Arabes de différentes tribus".
Cette origine mixte se reflète dans leurs interprétations du nom.
Certains résidents locaux donnent au nom "Siwa" une signification poétique, le décrivant comme "une belle oasis, une ville semblable au paradis", témoignant ainsi de l'attachement profond qu'ils portent à leur terre.
D'autres l'associent à la tribu berbère 'swh' ou 'Ti-Swa', désignant les habitants originels de l'oasis.
Il est intéressant de noter que le nom "Siwa" n'aurait été attribué à l'oasis que tardivement dans l'histoire, probablement au XVIIe siècle, mais il est aujourd'hui indissociable de l'identité de ses habitants.
6. L'héritage du nom Siwa aujourd'hui
Aujourd'hui, le nom "Siwa" résonne bien au-delà des frontières égyptiennes. Dérivé de la tribu indigène Ti-Swa, ce nom continue d'évoluer avec sa communauté, tout en préservant son héritage millénaire.
L'oasis connaît actuellement une expansion démographique significative. Sa population, estimée à environ vingt mille habitants, poursuit sa croissance.
Cette communauté, principalement composée de Berbères, représente les véritables peuples indigènes du désert occidental, qui parcouraient autrefois la côte nord-africaine entre la Tunisie et le Maroc.
Malgré les influences modernes, l'identité siwi demeure profondément ancrée dans ses traditions.
Les femmes portent encore leurs costumes traditionnels et bijoux en argent, perpétuant ainsi une esthétique unique.
L'art de la broderie siwi se distingue notamment par l'utilisation de cinq couleurs symboliques : vert, rouge, jaune, bleu et noir.
Par ailleurs, les célébrations matrimoniales illustrent parfaitement la persistance des traditions.
La mariée siwi arbore 99 tresses, chacune représentant l'un des plus beaux noms de Dieu, et porte sept robes différentes superposées.
Ces rituels témoignent de la vitalité culturelle de cette communauté.
Néanmoins, l'oasis traverse actuellement des transformations rapides en réponse à son essor économique et démographique.
Bien que les Siwis restent attachés à leur identité, ils n'échappent pas à l'influence du mode de vie moderne. L'urbanisation informelle, le tourisme de masse et l'industrialisation menacent le patrimoine architectural unique de Siwa.
Plusieurs initiatives nationales et internationales tentent de préserver cet héritage tout en développant une vision d'avenir pour la communauté.
Cependant, la sensibilisation des habitants aux aspects culturels et touristiques de leur oasis reste un défi majeur.
Au-delà de l'Égypte, le nom "Siwa" a acquis une certaine notoriété mondiale, notamment grâce à des personnalités comme JoJo Siwa, danseuse et chanteuse américaine.
Cette diffusion contemporaine du nom contribue, bien que de façon indirecte, à la reconnaissance internationale de cette oasis extraordinaire et de son patrimoine culturel exceptionnel.
Q1. Quelle est l'origine du nom "Siwa" ?
L'origine exacte du nom "Siwa" est débattue. Certaines théories suggèrent qu'il dérive d'un mot copte signifiant "oasis", tandis que d'autres le relient à une ancienne tribu berbère.
Les habitants locaux lui attribuent parfois une signification poétique, décrivant Siwa comme "une belle oasis, une ville semblable au paradis".
Q2. Quelle est l'importance historique de l'oasis de Siwa ?
Siwa a joué un rôle crucial dans l'histoire ancienne, notamment grâce à son célèbre oracle d'Amon.
L'oasis a attiré de nombreuses figures historiques, dont la plus célèbre est Alexandre le Grand, qui y a consulté l'oracle en 331 av. J.-C.
Cette visite a considérablement accru la renommée de Siwa dans le monde antique.
Q3. Quelle est la particularité culturelle des habitants de Siwa ?
Les Siwis forment une communauté berbère distincte en Égypte.
Ils parlent leur propre dialecte, le siwi, et maintiennent des traditions uniques.
Leur identité est fortement liée à leur héritage berbère, ce qui les distingue de la majorité des Égyptiens.
Q4. Comment l'oasis de Siwa a-t-elle évolué au fil du temps ?
Siwa a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire.
D'un centre religieux important dans l'Antiquité, elle est devenue une oasis isolée pendant des siècles. Aujourd'hui, elle fait face à une modernisation rapide tout en s'efforçant de préserver son patrimoine culturel unique.
Q5. Quels sont les défis actuels auxquels Siwa est confrontée ?
L'oasis de Siwa fait face à plusieurs défis contemporains, notamment l'urbanisation informelle, le tourisme de masse et l'industrialisation qui menacent son patrimoine architectural unique.
La préservation de l'identité culturelle siwi face à la modernisation rapide constitue également un enjeu majeur pour la communauté.
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